La Slovaquie vient d'asséner un dur coup à l'Italie en marquant un deuxième but alors que Robert Vittek a fait mouche une deuxième fois. C'est actuellement 2-0 avec une quinzaine de minutes à jouer.

L'Italie, tenante du titre, doit impérativement battre la Slovaquie ce matin pour assurer sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de 2010.

A priori, la tâche semble largement à la portée des Italiens, mais la Nazionale a été incapable de remporter ses deux premiers matches, face au Paraguay et à la Nouvelle-Zélande (1-1).

JOHANNESBURG, Afrique du Sud - David Villa a inscrit deux buts et l'Espagne s'est replacée dans la course au titre avec une victoire de 2-0 contre le Honduras, lundi.

Villa a d'abord déjoué les défenseurs honduriens à la 17e minute de jeu avant de se retrouver seul devant le gardien Noel Valladares. Ce dernier est parvenu à toucher au tir ascendant de l'attaquant espagnol, mais pas suffisamment pour empêcher le ballon de faire vibrer les cordages derrière lui.

Villa a récidivé à la 51e minute de jeu en inscrivant son 40e filet en carrière sur la scène internationale. Son tir de l'extrémité de la surface de réparation a dévié sur la jambe du défenseur hondurien avant de tromper de nouveau la vigilance de Valladares.

Villa aurait pu enfiler son troisième but du match sur un penalty à la 62e minute de jeu à Ellis Park, mais son tir a raté la cible à la droite du portier hondurien.

L'Espagne compte désormais trois points au classement général et peut toujours terminer en tête de groupe H avec une victoire contre le Chili, qui a vaincu la Suisse plus tôt lundi par la marque de 1-0.

Le Chili est actullement premier de son groupe avec six points, suivi de l'Espagne (3), de la Suisse (3) et du Honduras (0).

BLOEMFONTEIN - Le France-Afrique du Sud de mardi pourrait bien constituer le chant du cygne de Thierry Henry, devenu un simple remplaçant en équipe de France et pour le moment totalement impuissant devant la débâcle historique qui se profile.

Avant d'embarquer pour l'Afrique du Sud, le meilleur buteur des Bleus (51 buts en 122 sélections) ne s'attendait sûrement pas à vivre un tel cauchemar et une telle déliquescence. Au contraire, Henry avait accepté de bonne grâce l'entente proposée par le sélectionneur Raymond Domenech à l'issue d'une saison délicate au FC Barcelone: rester sur le banc de touche, renoncer au capitanat mais faire partie du voyage en étant une sorte de guide pour ses coéquipiers.

Henry n'était pas dupe: ses difficultés au Barça et surtout cette prestation pathétique contre l'Espagne avec les Bleus (défaite 2-0), le 3 mars au Stade de France, ne l'autorisaient pas à revendiquer autre chose et il s'est ainsi plié au souhait de Domenech, tout heureux de pouvoir disputer la quatrième phase finale de Coupe du monde de sa carrière, un record pour un joueur français.


Mais 'Titi' n'a pas vu venir la tempête qui secoue les Bleus et, malgré son palmarès unique, le champion du monde (1998) et d'Europe (2000) sera, tout autant que les autres, inévitablement associé au désastre en cas de sortie de route mardi, avec en guise d'apothéose ce spectacle pitoyable offert dimanche (grève de l'entraînement en solidarité avec Nicolas Anelka, exclu de l'équipe pour avoir insulté Domenech à la mi-temps de France-Mexique).

Muré dans le silence depuis le stage de La Réunion, Henry, déjà fragilisé par sa fameuse main contre l'Eire, le 18 novembre 2009, a certes pris bien soin d'apparaître en retrait alors que les Bleus étaient de plus en plus minés pas les luttes d'ego et les dissensions internes.

Humiliation

Mais malgré la perte du brassard de capitaine au profit de Patrice Evra, il est difficile de penser que son influence n'est pas restée vivace auprès des autres cadres qu'il côtoie depuis de nombreuses années en sélection (Gallas, Anelka, Evra, Ribéry, Abidal). Sans son accord, les Bleus n'auraient d'ailleurs sans doute pas décidé de boycotter l'entraînement de dimanche et d'entamer un bras de fer avec la Fédération française de football.

Sur le terrain, en revanche, cela fait plusieurs semaines qu'il n'a plus prise sur les évènements, Domenech étant resté fidèle à sa ligne de conduite. L'ancien roi d'Arsenal n'a disputé que 18 petites minutes (face à l'Uruguay) depuis le début du Mondial et le sélectionneur, après son altercation avec Anelka, a refusé de faire appel à ses services contre le Mexique, lui préférant le Toulousain Gignac.

Suprême humiliation: Domenech lui a demandé de s'échauffer durant la deuxième période sans même daigner lui donner sa chance.

Alors que la France doit espérer un miracle pour arracher son billet pour les 8e de finale, il n'est même pas certain que Henry, qui a pu mesurer son aura et sa popularité internationales lors de son entrée en jeu contre la Celeste, soit titularisé face aux Bafana Bafana.

L'exclusion d'Anelka lui octroie pourtant une chance unique de sauver l'honneur jusqu'ici bafoué des Bleus et de s'offrir une sortie un peu plus digne après les turbulences de ces derniers mois.

LE CAP, Afrique du Sud - Le Portugal a remis sa campagne de la Coupe du monde sur les rails, lundi, à l'aide d'une victoire de 7-0 contre la Corée du Nord dans un match du groupe G. Les Nord-Coréens ont du même coup été éliminés.

Cristiano Ronaldo a marqué le sixième but de la rencontre, son premier dans un match compétitif de l'équipe nationale depuis l'Euro de 2008.

Ronaldo a aussi préparé le premier filet de Tiago, à la 60e minute de jeu. Tiago en a ajouté un autre pour les demi-finalistes du Mondial de 2006 à la 89e. Raul Meireles, Simao Sabrosa, Hugo Almeida et Liedson ont également trouvé le fond du filet.

"C'est une grande journée pour le Portugal et pour le football portugais, a déclaré le sélectionneur Carlos Queiroz. Les joueurs sont vraiment heureux de la façon dont ils ont joué, de l'attitude adoptée pendant le match, du beau football et des beaux buts."

La victoire permet au Portugal de bien s'installer au deuxième rang du groupe G avec quatre points, deux de moins que le Brésil. La Côte d'Ivoire a un point, tandis que la Corée du Nord n'a plus d'espoir de passer au deuxième tour après deux revers.

On n'avait pas vu de match aussi à sens unique à la Coupe du monde depuis que l'Allemagne avait malmené l'Arabie Saoudite 8-0 en 2002.

Les Coréens ont obtenu des occasions tôt dans le match, mais tout s'est gâté quand Meireles s'est rendu jusqu'à la passe intelligente de Tiago et donné au Portugal son premier filet du tournoi. Le but, le seul de la première demie, a semblé dégonfler les joueurs asiatiques, tandis que les Portugais ont enfin commencé à montrer le panache latin qui a amené bien des observateurs à les considérer comme de légers favoris pour décrocher un premier titre mondial.

"Tactiquement parlant, nous nous sommes écroulés et nous ne pouvions plus bloquer leurs attaques, a noté l'entraîneur nord-coréen Kim Jong Hun. C'était de ma faute de ne pas avoir employé la bonne stratégie et c'est pourquoi nous avons accordé beaucoup de buts."

Le match de lundi a été disputé sous la pluie battante, ainsi que sur un terrain détrempé qui a amené plusieurs joueurs à perdre pied et à effectuer plusieurs passes imprécises.

"Marquer sept buts à la Coupe du monde n'est pas facile, a commenté Ronaldo, qui a donné son trophée de joueur du match à Tiago. Mes coéquipiers ont très bien joué."

Lors de l'affrontement précédent entre les deux formations, le Portugal avait effacé un déficit de trois buts pour l'emporter 5-3. C'était à l'occasion des quarts de finale du Mondial de 1966.

KNYSNA - Les joueurs de l'équipe de France ont repris l'entraînement à la Coupe du monde de soccer mais sans commanditaire sur leur équipement, lundi, une journée après avoir fait la grève pour protester la décision de renvoyer l'attaquant Nicolas Anelka chez lui.

La séance de lundi s'est déroulée sans psychodrame, contrairement à ce qu'on avait pu voir dimanche. Le capitaine Patrice Evra a alors eu une altercation avec le préparateur physique de l'équipe, un dirigeant de la Fédération française a remis sa démission et l'entraîneur Raymond Domenech s'est retrouvé dans l'obligation d'expliquer pourquoi ses joueurs avaient refusé de s'entraîner.

Les joueurs portaient de l'équipement bleu, sur lequel seul le logo du manufacturier était visible.

Anelka a été expulsé de la sélection à cause de sa dispute avec Domenech durant la mi-temps du match perdu au compte de 2-0 contre le Mexique, jeudi dernier.